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1774: La première vaccination

La vaccination consiste à inoculer une version "désactivée" d'une maladie afin que le corps humain produise des anticorps, ce qui lui permettra de combattre efficacement la vraie maladie lorsqu'elle se présente.

La variole, ou petite vérole, était une maladie infectieuse d’origine virale. Aujourd’hui totalement éradiquée, il s’agissait d’une maladie extrêmement contagieuse et qui se propageait exclusivement entre être humain, sans facteur extérieur comme les insectes. Un malade de la variole présentait des pustules sur la totalité du corps et le taux de mortalité était très élevé.

Des milliers de personnes en mourraient jusqu’à la fin du 18ème siècle, alors que dans le sud de l’Angleterre, on constate dans le même temps que des agriculteurs résistent à la maladie de la variole. L’un deux s’appelle Benjamin Nesty, un éleveur du Dorset né en 1736.

Découverte par hasard

En 1774, son bétail souffre de la vaccine, une maladie proche de la variole. Il constate également qu’il ne tombe pas malade, quand bien même il soigne son bétail chaque jour. Il décide de prélever une petite dose de la maladie sur une des vaches malades et le transmet à sa femme et ses enfants. Ils seront tous trois très malades, mais se rétabliront bien vite et n’auront plus à craindre la maladie durant les épidémies de variole, fréquentes à cette époque.

Vingt-deux ans plus tard, le médecin Edward Jenner, lui aussi anglais, se penche sur la maladie. Une agricultrice, Sarah Nelmes, contracte la vaccine et consulte Jenner. Le médecin savait que les paysans étaient souvent immunisés contre la variole et décide de prélever le pus d’une pustule présente sur le corps de Sarah Nelmes. Il en couvrira le bras d’un garçon de huit ans, James Phipps. Si au début il souffre d’une vaccine bénigne, il s’en remet bien vite. Après deux ans d’observation, Edward Jenner lui inoculera le virus de la variole. Le garçon, devenu adolescent, n’en souffrira pas.

Le dernier cas de variole connu remonte au 26 octobre 1977 en Somalie et la maladie a disparu grâce à une campagne de vaccination de l’OMS. Aujourd’hui, la maladie n’existe plus que dans des fioles placées sous hautes sécurités, dans quelques laboratoires contrôlés par l’Organisation Mondiale de la Santé.

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